. POUR L'AMOUR DE PHILAE - Christian Jacq Sixième siècle de notre ère... que
reste-t-il de la sagesse millénaire de l'Égypte ? La montée du christianisme est
si puissante, qu'il n'est plus qu'un seul îlot de résistance : l'île égyptienne
de Philae, abri de la dernière communauté religieuse du pays. Là, cinquante
adeptes du culte d'Isis luttent, seuls contre le tout-puissant évêque Théodore
et les redoutables soldats du Christ... Isis, gardienne des mystères anciens,
insuffle courage et volonté à ses hommes. Avec Sabni, prêtre auquel la lie un
amour éternel, elle transmet un idéal qui ne doit pas mourir. Mais, du sud comme
du nord, montent des dangers qui menacent l'existence du temple de Philae.
Combien de temps encore le bâtiment sacré pourra-t-il porter la grande tradition
égyptienne ?
PHILAE, LE DOMAINE D'ISIS Description des temples et monuments
de la ville ancienne de Philae, déplacés bloc par bloc sur l'île voisine d'Agilkia au moment de la construction du barrage Nasser.
LA QUETE D'ISIS La Quête d'Isis ou Essais sur la
légende d'un mythe nous plonge dans l'univers d'Isis, déesse personnifiant la
première civilisation égyptienne. Transportée par ses fables et l'histoire de
ses dieux, la tradition égyptienne a traversé les siècles de la représentation
artistique. Le Moyen-Age lui a donné sa première forme, la Renaissance et les
Humanistes l'ont enrichie. La liste des noms attachés aux multiples
développements du mythe s'étend de Childéric à Novalis et de Bossuet à Leibniz.
Toujours fabulée, la trame mythologique égyptienne trouve dans ce livre sa
véritable identité. L'auteur démonte le mécanisme de sa genèse et construit, à
partir de cette légende authentifiée, un roman fantastique.
LE VOILE D'ISIS Un aphorisme hante la philosophie
occidentale. celui d'Héraclite, qui veut que " la Nature aime à se voiler ".
Près de vingt-cinq siècles durant, ces quelques petits mots ont successivement
signifié: que tout ce qui naît tend à mourir; que la Nature s'enveloppe dans des
formes sensibles et dans des mythes; qu'elle cache en elle des vertus occultes ;
mais également que l'Etre est originellement dans un état de contraction et de
non-déploiement ; ou bien encore qu'il se dévoile en se voilant. Ainsi cet
aphorisme aura-t-il servi à expliquer les difficultés de la science de la
nature, à justifier l'exégèse allégorique des textes bibliques ou à défendre le
paganisme, à critiquer la violence faite à la nature par la technique et la
mécanisation du monde, à expliquer enfin l'angoisse qu'inspire à l'homme moderne
son être-au-monde. La même formule, illustrée par l'image du voile d'Isis et
déployée par Pierre Hadot dans l'histoire de l'Occident, aura justifié, par
suite de contresens créateurs, l'attitude prométhéenne - l'homme doit se rendre
maître et possesseur de la Nature - comme l'attitude orphique - nul ne peut
soulever le voile des mystères de la Nature, sinon le poète et l'artiste. Elle
n'aura jamais cessé de tracer des perspectives nouvelles sur la réalité et de
révéler les attitudes les plus diverses à l'égard de la Nature. Par là, elle
confirme le propos de Nietzsche : " Une bonne sentence est trop dure à la dent
du temps et tous les millénaires n'arrivent pas à la consommer, bien qu'elle
serve à tout moment de nourriture.
ISIS ET OSIRIS Un des rares témoignages qui nous
soient parvenus sur la religion de l’Égypte ancienne. Il relate en particulier
les rites pratiqués dans les temples, et en donne les
interprétations.
JOMARD, LE DERNIER EGYPTIEN - Yves Laissus
LA MORT ET L' AU-DELA DANS L' EGYPTE ANCIENNE - Jan Assmann La
première partie de ce livre est consacrée aux images de la mort développées dans
l'Egypte pharaonique. La mort est d'abord rupture physique, déchirement
symbolisé par l'assassinat d'Osiris, dont Seth disloque le corps et disperse les
membres. A cette image de dislocation répond celle de la quête d'Isis, qui
collecte les membres d'Osiris afin de reconstituer son corps, lui redonner forme
et par là même le ramener à la vie : la mort peut ainsi être "traitée".
Analysant le parcours dessiné par les mythes, Assmann montre que le trépas, dans
le sens de passage vers un au-delà élyséen, permet d'échapper au monde de la
mort et d'accéder à la vie éternelle d'un esprit "transfiguré" ou "glorifié".
Cet élysée est une campagne verdoyante aux récoltes abondantes, mais l'Egyptien
peut survivre en étant intégré dans le cycle ininterrompu de la course solaire,
qui règle la marche du monde. La mort devient alors cosmographie : le défunt est
dans son cercueil comme dans le sein de Nout, déesse du ciel et mère du soleil,
qui le remet chaque jour au monde. Toutes ces images de la mort sont diversement
articulées dans les liturgies funéraires, qui font l'objet de la seconde partie
de l'ouvrage. A l'embaumement succède une nuit de "veillées horaires" qui
constitue le cadre rituel du jugement. Le lendemain a lieu la procession qui
mène le défunt au tombeau. Les rituels d'ouverture de la bouche et d'offrandes
sont exécutés à l'entrée de la tombe, où le sarcophage sera bientôt emporté pour
être placé dans le caveau. Là, dans cette douat en réduction, s'anime tout un
monde d'êtres bienveillants ou dangereux auxquels le mort sera confronté. De
larges morceaux liturgiques, traduits et analysés par l'auteur, complètent cette
synthèse magistrale des conceptions de la mort et de l'au-delà chez les Anciens
Egyptiens, qui doit se substituer à la somme de H. Kees (1956) - jusqu'alors la
référence sur le sujet.
RITES ET CROYANCES D'ETERNITE - Isabelle Franco Si depuis toujours les hommes
rêvent de repousser l'échéance fatale de la fin de leur existence, l'antique
riverain du Nil, pénétré de la précarité de la vie terrestre, a bâti pour
l'éternité des temples et des tombeaux. Ainsi voulait-il célébrer sous toutes
ses formes la force primordiale de la vie, affirmer hautement sa foi en une
perpétuelle renaissance, déniant à la mort son inéluctable toute-puissance. Ce
livre retrace l'itinéraire de cette obsession. Il épouse aussi tous les méandres
de l'imaginaire égyptien, en explicite la concrétisation : A quoi servirent les
pyramides ? Que signifient les mystérieuses formules figurant dans le Livre des
Morts ? Pourquoi ces "instantanés" évoquant toutes les activités liées à la vie
des champs ? Pourquoi ces images du défunt chassant dans les marais ? Pourquoi
ces meubles et ces vêtements emportés outre-tombe, ces momies parées d'or et de
bijoux, ces sépulcres en pierre peints aux couleurs vives de la vie ? Autant de
questions auxquelles répond Isabelle Franco, clarifiant les multiples messages
et aspirations d'un peuple engagé tout au long de sa vie à préparer et à
franchir chaque étape du grand voyage sur la route de l'éternité.
DICTIONNAIRE DES DIEUX ET DES SYMBOLES DES ANCIENS EGYPTIENS Manfred Lurker
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